Le laboratoire ICB à l’affût des météorites
Depuis le 5 avril, une caméra a été installée au-dessus du laboratoire, sur le toit du bâtiment Sciences Mirande de l’université de Bourgogne. Sa mission ? Scruter le ciel la nuit afin d’observer les corps célestes et de capturer en vidéo des bolides !
Les bolides sont des corps célestes qui, en se désagrégeant dans l’atmosphère terrestre, émettent une forte, voire très forte, lumière. Un exemple impressionnant est le superbolide de Tcheliabinsk, qui s’est produit en Russie, dans la matinée du 15 février 2013, capturé par de nombreuses caméras.
Chaque année, la NASA estime à 84 000 le nombre de météorites qui s’écrasent sur Terre, dont une dizaine terminerait leur trajectoire en France. Pourtant, on ne retrouve sur le sol français qu’une seule météorite tous les 10 ans… Alors plutôt que de scruter attentivement la voûte céleste chaque nuit et espérer en apercevoir une, la tâche a été confiée à un réseau de caméras.
C’est tout l’intérêt du projet FRIPON (Fireball Recovery Interplanetary Observation Network), initié en 2016 par le Muséum d’Histoire Naturelle et l’Observatoire de Paris. Son objectif est de détecter et de calculer les trajectoires des bolides, afin, dans la mesure du possible, de pouvoir récupérer au sol les météorites.
Un premier météore discret a été observé dans la nuit du 19 avril, aux alentours de 23h, par 9 caméras, dont la dijonnaise (photo ci-dessus).
Merci aux acteurs qui ont contribué à cette mise en place : la Direction du Numérique de l’Université de Bourgogne, l’Atelier de Physique du Laboratoire ICB, le Laboratoire ICB, le Président de l’Université de Bourgogne et toute l’équipe FRIPON.
> Consulter le communiqué de presse en intégralité.
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